La phtiriose féline est une dermatose parasitaire causée par l’infestation de la peau et du pelage du chat par des poux. Bien que l’apparition de cette ectoparasitose soit devenue relativement rare chez les animaux domestiques bénéficiant de soins vétérinaires réguliers, en grande partie grâce à l’efficacité des traitements antiparasitaires modernes contre les puces et les tiques, elle demeure une affection d’importance clinique dans certaines populations félines.
Poux sur les chats : guide pratique pour les identifier et les traiter
L’agent étiologique unique en Europe est l’espèce Felicola subrostratus, un pou broyeur. La présence de poux sur les chats est fréquemment associée à des conditions de vie précaires, à un état de santé général altéré ou à un défaut de toilettage. Cet article de synthèse propose une lecture approfondie et actualisée des connaissances scientifiques sur les poux chez le chat, abordant la biologie du parasite, l’épidémiologie, les conséquences cliniques, les stratégies diagnostiques et thérapeutiques, ainsi que son rôle en tant que vecteur de pathogènes.
Qu’est-ce que Felicola subrostratus?
Felicola subrostratus est l’unique espèce de pou parasitant spécifiquement le chat domestique (Felis catus) en Europe. Appartenant à l’ordre des Phthiraptera et au sous-ordre des Ischnocera, ces insectes sont classifiés comme des poux broyeurs (mallophages). Cette classification les distingue fondamentalement des poux piqueurs (Anoplura), qui se nourrissent de sang. Le Felicola subrostratus est un parasite ectoderme strict, ce qui signifie que la totalité de son cycle de développement se déroule sur son hôte.
Comprendre le cycle de vie de Felicola subrostratus est essentiel pour traiter efficacement les poux sur les chats.
Sur le plan morphologique, l’adulte est un petit insecte aptère (sans ailes) dont le corps, aplati dorso-ventralement, mesure entre 1 et 1,5 mm de long. Cette taille le rend visible à l’œil nu lors d’un examen attentif du pelage. Sa coloration est caractéristique, jaune pâle à beige, souvent ornée de bandes transversales plus sombres sur l’abdomen. La tête, de forme triangulaire et pointue vers l’avant, est plus large que le thorax et présente une adaptation morphologique remarquable : un sillon longitudinal médian. Cette structure anatomique est une adaptation évolutive qui permet au pou de s’agripper fermement à la tige des poils de son hôte, augmentant ainsi sa résistance aux tentatives de toilettage du chat. Cette caractéristique le différencie nettement d’autre types de poux, comme le pou broyeur du chien, Trichodectes canis, qui possède une tête de forme plus rectangulaire.
Le cycle de développement de ce parasite est de type hémimétabole et s’achève en 14 à 21 jours. La femelle pond ses œufs, appelés lentes, qu’elle fixe solidement à la base des poils grâce à un cément puissant. Ces lentes, de forme ovale, operculées et de couleur blanchâtre, mesurent environ 1 mm et sont souvent confondues avec des pellicules. Cependant, contrairement aux débris cutanés, elles ne peuvent être détachées facilement. Après l’éclosion, les nymphes qui en émergent ressemblent aux adultes en miniature et subissent plusieurs mues avant d’atteindre la maturité sexuelle. En tant que pou broyeur, Felicola subrostratus se nourrit de squames épidermiques, de sécrétions cutanées et de débris de poils, sans jamais ingérer de sang.
La spécificité d’hôte de Felicola subrostratus est très stricte, ce parasite ne pouvant survivre et se reproduire que sur les félins. Par conséquent, la transmission à l’homme ou à d’autres animaux domestiques comme le chien est impossible. Cette absence de risque zoonotique est une information capitale à communiquer, notamment aux propriétaires inquiets pour leurs enfants ou pour eux-mêmes. La contamination se fait quasi exclusivement par contact direct entre animaux. La survie du parasite dans l’environnement est très limitée, ne dépassant pas quelques jours, ce qui rend la transmission indirecte via des objets (brosses, couchages) beaucoup moins fréquente.
Causes et effets des poux chez le chat
L’infestation par Felicola subrostratus, ou phtiriose, n’est pas un événement fortuit. Sa survenue est souvent la conséquence de facteurs prédisposants liés à l’hôte ou à son environnement. Les problèmes de santé sous-jacents constituent le principal facteur de risque. En effet, les infestations massives sont le plus souvent observées chez des animaux dont les défenses ou les capacités de toilettage sont altérées. Cela inclut les très jeunes chatons, les chats gériatriques, les individus atteints de maladies chroniques débilitantes, souffrant de malnutrition ou incapables d’effectuer un toilettage normal. Un chat a des poux de manière significative lorsque son état général est compromis. L’environnement joue également un rôle : la promiscuité dans les collectivités (refuges, élevages) favorise la transmission par contact direct. Une influence saisonnière est parfois rapportée, avec une prévalence accrue durant les mois froids, possiblement en raison d’un pelage plus dense et de contacts plus étroits entre les animaux.
Les conséquences cliniques de la phtiriose découlent principalement de l’action irritante des poux. Leur mouvement sur la peau et leur activité alimentaire (consommation de débris cutanés) provoquent des démangeaisons (prurit) d’intensité variable. En réponse à ces irritations, le chat se gratte, se mordille et se lèche de manière excessive. Ce comportement de toilettage exacerbé est à l’origine des lésions cutanées observées. Le pelage devient terne, sec, rêche et peut présenter un aspect “poivré” en raison de la multitude de lentes accrochées aux poils. Une alopécie (perte de poils), des excoriations (égratignures), des croûtes et une dermatose inflammatoire peuvent se développer, siégeant préférentiellement sur le dos, l’encolure et la tête. Dans les cas sévères, ces lésions peuvent se surinfecter, entraînant une pyodermite bactérienne secondaire.
Au-delà des atteintes dermatologiques, Felicola subrostratus a une importance médicale en tant que vecteur compétent pour le ténia Dipylidium caninum. Le cycle de développement de ce cestode implique un hôte intermédiaire. Le pou ingère les œufs du ver plat présents dans l’environnement. À l’intérieur du pou, l’œuf se transforme en une larve infestante, le cysticercoïde. Le chat s’infeste à son tour en ingérant un pou porteur du parasite lors de son toilettage. Des études moléculaires récentes ont d’ailleurs mis en évidence l’existence de génotypes distincts de D. caninum, dont un “génotype félin” spécifiquement associé aux ectoparasites du chat, incluant Felicola subrostratus. De plus, des travaux de recherche ont détecté l’ADN d’autres agents pathogènes comme Mycoplasma haemofelis dans des poux du chat, bien que leur rôle de vecteur pour ces maladies ne soit pas encore formellement établi et nécessite une lecture plus approfondie des données scientifiques. Il est donc clair que la gestion des poux chez le chat dépasse le simple cadre d’une dermatose et s’inscrit dans une approche globale de la santé de l’animal.
Symptômes et diagnostic
Les signes cliniques de la phtiriose féline sont dominés par les manifestations cutanées. Le symptôme cardinal est le prurit, qui pousse le chat à se gratter, se lécher ou se mordre de façon répétée. L’intensité des démangeaisons est variable. L’examen clinique montre généralement un pelage au toucher sec, rêche et d’apparence négligée. Des squames abondantes (pellicules) sont souvent présentes, parmi lesquelles on peut distinguer les lentes, qui sont des œufs blanchâtres de 1 mm, fermement attachés aux poils. Contrairement à de simples débris cutanés, elles ne s’enlèvent pas au brossage. Dans les cas d’infestation plus sévère ou chronique, une alopécie diffuse ou en plaques, des érythèmes, des papules et des croûtes peuvent être observés, principalement sur la ligne du dos, l’encolure et la tête. L’animal peut également se montrer agité ou nerveux en raison de l’inconfort permanent.
Présence de très nombreux poux chez un chat.
Le diagnostic de la phtiriose est généralement simple et repose sur la mise en évidence directe des parasites à l’aide de techniques de diagnostic parasitologique ou de leurs œufs. Une inspection minutieuse du pelage, en écartant les poils dans les zones de prédilection, permet souvent de visualiser les poux adultes, qui se déplacent à la surface de la peau, ou les lentes fixées aux poils. L’utilisation d’un peigne fin (peigne à puces) facilite la collecte des insectes et des poils infestés pour un examen plus précis. La technique du ruban adhésif (“scotch test”), qui consiste à appliquer une bande de ruban adhésif transparent sur les zones squameuses puis à l’examiner au microscope, est une méthode rapide et efficace pour récolter les poux et les lentes.
La confirmation diagnostique s’effectue par l’examen microscopique des spécimens prélevés. Celui-ci permet d’identifier sans équivoque Felicola subrostratus grâce à sa morphologie caractéristique, notamment sa tête triangulaire. Cette étape est cruciale pour le diagnostic différentiel, car de nombreuses autres affections peuvent causer un prurit et des lésions similaires chez le chat. Le diagnostic différentiel doit inclure en priorité :
-
Les autres ectoparasitoses : la pulicose (infestation par les puces), la cheyletiellose (causée par des acariens du genre Cheyletiella), la gale notoédrique et la gale des oreilles (Otodectes cynotis).
-
Les dermatites allergiques : l’allergie aux piqûres de puces (DAPP), l’allergie alimentaire ou la dermatite atopique féline.
-
Les infections cutanées : la dermatophytose (teigne) ou les pyodermites bactériennes.
La détection précoce des symptômes, notamment les démangeaisons et irritations, et l’établissement d’un diagnostic de certitude sont fondamentaux pour mettre en place un traitement ciblé et améliorer la qualité de vie de l’animal.
Traitement contre les poux
Le traitement de la phtiriose féline vise l’éradication complète de tous les stades du parasite (œufs, nymphes et adultes) sur l’animal infesté. Une approche thérapeutique moderne et efficace repose sur l’utilisation d’insecticides à action rémanente, qui persistent sur la peau ou dans la circulation sanguine suffisamment longtemps pour tuer les nymphes qui éclosent des lentes après l’application initiale. Il est fondamental de traiter simultanément tous les félins vivant en contact pour éviter les ré-infestations.
Plusieurs familles de molécules ont démontré une excellente efficacité contre les poux chez le chat.
-
Les phénylpyrazolés : Le fipronil est une molécule de référence, disponible en spot-on (pipette) ou en spray. Des études ont montré qu’une application de fipronil à 10% en spot-on ou à 0,25% en spray (à la dose de 6 ml/kg) permet d’obtenir une efficacité de 100% dans les semaines qui suivent le traitement.
-
Les lactones macrocycliques : Cette famille thérapeutique de premier plan inclut la sélamectine, l’éprinomectine et la moxidectine. La sélamectine, en formulation spot-on à la dose de 6 mg/kg, a prouvé une efficacité de 100% contre Felicola subrostratus. Ces molécules sont absorbées par voie transcutanée et agissent de manière systémique.
-
Les néonicotinoïdes : L’imidaclopride, souvent en association avec d’autres molécules (comme la fluméthrine dans les colliers ou la moxidectine en spot-on), est également efficace. Bien que son autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les poux du chat puisse varier selon les pays et les formulations, son efficacité est reconnue.
-
Les isoxazolines : Cette classe d’antiparasitaires plus récente (fluralaner, sarolaner, lotilaner, esafoxolaner) montre une efficacité très élevée. L’esafoxolaner, en association topique, a démontré une efficacité de 100% sur le terrain. L’utilisation de ces molécules, souvent administrées par voie orale ou topique, est une option thérapeutique de choix, bien que pour certaines, l’indication contre les poux puisse être “hors-AMM”.
Il est impératif de suivre rigoureusement les indications du produit choisi, notamment en ce qui concerne l’âge minimum et le poids du chat. Rien ne justifie l’utilisation chez le chat de produits contenant de la perméthrine, une molécule extrêmement toxique pour cette espèce.
Le choix d’un traitement non rémanent (certains shampooings) imposerait des applications répétées toutes les 1 à 2 semaines pour tuer les jeunes poux issus de l’éclosion des œufs, ces derniers étant insensibles à la plupart des insecticides. La persistance des molécules modernes permet généralement de s’affranchir de cette contrainte. Enfin, étant donné le rôle de Felicola subrostratus comme hôte intermédiaire de Dipylidium caninum, un traitement vermifuge concomitant ciblant les cestodes est fortement recommandé.
Classe Thérapeutique |
Molécule Active |
Voie d’Administration et Posologie Recommandée |
Efficacité Documentée contre F. subrostratus |
Phénylpyrazolé |
Fipronil |
Spot-on (10%) ou Spray (0,25% à 6 ml/kg) |
100% d’efficacité 42 jours post-traitement |
Lactone Macrocyclique |
Sélamectine |
Spot-on (6 mg/kg) |
100% d’efficacité sur toute la durée de l’étude (42 jours) |
Lactone Macrocyclique |
Eprinomectine (en association) |
Spot-on |
Très haute efficacité démontrée |
Isoxazoline |
Esafoxolaner (en association) |
Spot-on |
100% d’efficacité 30 jours post-traitement |
Néonicotinoïde |
Imidaclopride (souvent en association) |
Spot-on ou Collier |
Efficacité reconnue, souvent en usage hors-AMM pour le pou |
Prévention et entretien
La prévention des infestations par les poux chez le chat repose sur une stratégie intégrée qui combine des mesures d’hygiène, une gestion de l’environnement et, surtout, l’utilisation d’une prophylaxie médicamenteuse adaptée. Pour la majorité des animaux domestiques vivant en milieu contrôlé, la prévention de la phtiriose est une conséquence bénéfique et directe de la lutte contre d’autres parasites plus fréquents.
La mesure de prévention la plus efficace est l’application régulière et continue d’un traitement antiparasitaire externe à large spectre. De nombreuses spécialités commerciales conçues pour la prévention des infestations par les puces et les tiques contiennent des molécules (fipronil, sélamectine, isoxazolines) qui sont également très efficaces contre les poux. Ainsi, un chat correctement protégé contre les puces l’est aussi, dans la plupart des cas, contre les poux. Le choix du produit doit être discuté avec un vétérinaire pour l’adapter au mode de vie de l’animal (accès à l’extérieur, contact avec des congénères) et aux risques parasitaires de sa région.
La surveillance régulière du pelage est une mesure complémentaire simple et efficace. Un examen attentif, en particulier chez les animaux à poils longs, les chatons, ou ceux vivant en collectivité, permet une détection précoce de la présence de poux ou de lentes et une intervention rapide avant que l’infestation ne devienne massive.
Concernant l’entretien de l’environnement, il joue un rôle secondaire dans la prévention de la phtiriose, car Felicola subrostratus est un parasite obligatoire qui ne survit que très peu de temps loin de son hôte. Cependant, lors d’une infestation avérée, des mesures d’hygiène sont recommandées pour minimiser tout risque de re-contamination. Il convient de laver le couchage, les couvertures et les jouets à haute température (supérieure à 60°C) et de nettoyer méticuleusement le matériel de toilettage.
Dans les contextes à haut risque comme les refuges, les pensions ou les élevages, la prévention doit être systématique. Une période de quarantaine pour tout nouvel arrivant, incluant un examen dermatologique complet et un traitement antiparasitaire prophylactique, est une mesure de gestion sanitaire fondamentale pour protéger la collectivité.
Conseils pour les propriétaires de chats
Lorsqu’un diagnostic de phtiriose est posé, une communication claire et rassurante est primordiale. Il est important d’expliquer aux propriétaires la nature de l’infestation pour dédramatiser la situation et assurer leur coopération pour le traitement. Le premier point à souligner est la stricte spécificité d’hôte du Felicola subrostratus. Les propriétaires doivent comprendre que les poux du chat ne peuvent en aucun cas infester l’homme ou les enfants. Cette information est essentielle pour apaiser les craintes de transmission, notamment si un enfant fréquente une école où des cas de poux humains ont été signalés. Il faut bien distinguer les poux humains des parasites spécifiques aux animaux.
Les propriétaires doivent être informés que la présence de poux sur les chats, surtout si l’infestation est importante, peut être le reflet d’un état de santé fragilisé. Le diagnostic de phtiriose doit être présenté comme une opportunité de réaliser un bilan de santé plus complet pour leur chat, afin d’identifier et de traiter d’éventuels problèmes sous-jacents. Comprendre les causes des démangeaisons et de l’état du pelage est la première étape vers un traitement efficace et une meilleure qualité de vie pour l’animal.
Il est crucial d’expliquer en détail le protocole de traitement prescrit et d’insister sur la nécessité de traiter tous les félins du foyer simultanément pour rompre le cycle de développement du parasite. La facilité d’administration des traitements modernes (spot-on) doit être mise en avant pour garantir une bonne observance. Il faut également aborder le lien entre les poux et le ver solitaire Dipylidium caninum, en recommandant une vermifugation adaptée.
Enfin, les propriétaires doivent être encouragés à adopter des mesures de prévention pour éviter les récidives. Cela inclut la mise en place d’un programme de protection antiparasitaire régulier, efficace contre les puces, les tiques et les poux, ainsi qu’une surveillance attentive du pelage de leur animal. Ces mesures simples sont le gage d’une protection durable contre de nombreuses maladies parasitaires.
Conclusion
La phtiriose féline, causée exclusivement par le pou broyeur Felicola subrostratus, est une ectoparasitose dont la signification clinique dépasse la simple dermatose. Si sa prévalence a diminué dans la population de chats de compagnie bien suivis, elle reste un marqueur pertinent de la santé et du bien-être dans les populations à risque. Son diagnostic, fondé sur l’identification directe du parasite ou de ses œufs, est aisé. Les options thérapeutiques actuelles, notamment les phénylpyrazolés, les lactones macrocycliques et les isoxazolines, offrent une efficacité et une sécurité d’emploi remarquables, permettant une éradication rapide et complète de l’infestation. La reconnaissance de F. subrostratus comme vecteur compétent du cestode Dipylidium caninum renforce la nécessité d’une approche intégrée du contrôle parasitaire.
Malgré des connaissances solides, plusieurs domaines méritent une investigation plus poussée. Les pistes de recherche futures devraient s’orienter vers :
-
La surveillance de la résistance aux insecticides : Bien qu’aucune résistance de F. subrostratus aux molécules actuelles ne soit documentée à ce jour, l’histoire de la pharmacorésistance chez d’autres ectoparasites (poux humains, puces) incite à la vigilance. Des études de surveillance sont nécessaires, en particulier dans les collectivités où la pression de sélection est élevée, pour détecter précocement l’émergence éventuelle de souches résistantes.
-
L’impact sur le microbiome cutané : L’intégrité de la barrière cutanée et son microbiome sont essentiels à la santé de la peau. L’infestation par les poux et le prurit intense qu’elle engendre altèrent cet équilibre. Des études métagénomiques visant à caractériser la dysbiose associée à la phtiriose et à suivre sa restauration après traitement pourraient ouvrir la voie à des thérapies adjuvantes innovantes (probiotiques topiques, par exemple) pour accélérer le retour à un état cutané sain.
-
La compétence vectorielle : La détection d’ADN de pathogènes tels que Mycoplasma haemofelis et Hepatozoon canis dans des poux de chat soulève la question de leur rôle potentiel dans la transmission de ces agents. Des études expérimentales sont requises pour déterminer si F. subrostratus est un simple porteur mécanique ou un vecteur biologique compétent pour ces maladies, ce qui aurait des implications épidémiologiques significatives.
-
L’évaluation des nouvelles molécules : La validation de l’efficacité et de l’innocuité des nouvelles molécules insecticides, notamment les isoxazolines, par des essais cliniques rigoureux et contrôlés spécifiquement pour l’indication de la phtiriose féline est nécessaire pour obtenir des autorisations de mise sur le marché (AMM) et fournir aux praticiens des options thérapeutiques fondées sur les preuves les plus robustes.
Références
-
Pollmeier, M., Pengo, G., Jeannin, P., & Soll, M. (2004). Effective treatment and control of biting lice, Felicola subrostratus (Nitzsch in Burmeister, 1838), on cats using fipronil formulations. Veterinary Parasitology, 121(1-2), 107–116.
-
Shanks, D. J., McTier, T. L., Behan, S., Pengo, G., Jernigan, A. D., Rowan, T. G., & Smith, D. G. (2003). Efficacy of selamectin against biting lice on dogs and cats. The Veterinary Record, 152(8), 234–237.
-
Rehbein, S., Litsch, F., & Knaus, M. (2022). Efficacy of a topical formulation containing esafoxolaner, eprinomectin and praziquantel (NexGard Combo®) against natural infestations with the cat louse, Felicola subrostratus under field conditions. Parasite, 29, 62.
-
Chavarría-Soley, G., Dolz, G., Moreira-Soto, A., Herrera-Arguedas, C., Poirier, P., & Beugnet, F. (2023). Two distinct host-associated genotypes of Dipylidium caninum. Parasite, 30, 30.
-
Labuschagne, M., Beugnet, F., Rehbein, S., Guillot, J., Fourie, J., & Crafford, D. (2018). Analysis of Dipylidium caninum tapeworms from cats and dogs in Europe. Parasite, 25, 48.
-
Mendoza-Roldan, J. A., Castro-Barros, M. R., de Souza, C. P., Bezerra-Santos, M. A., Labruna, M. B., & Otranto, D. (2022). The chewing louse Felicola subrostratus (Phthiraptera: Trichodectidae) as a potential vector of pathogens in northeastern Brazil. Ticks and Tick-borne Diseases, 13(5), 101997.
-
Older, C. E., Diesel, A. B., Lawhon, S. D., Queiroz, C. R. R., Henker, L. C., & Rodrigues Hoffmann, A. (2019). The feline cutaneous and oral microbiota are influenced by breed and environment. PLoS ONE, 14(7), e0220463.
-
Mehlhorn, H., Walldorf, V., & Schmahl, G. (2012). Efficacy of an imidacloprid/flumethrin collar against fleas and ticks on cats. Parasitology Research, 110(5), 2225-2232.
-
Durand, R., Bouvresse, S., Berdjane, Z., Izri, A., Chosidow, O., & Clark, J. M. (2012). Insecticide resistance in head lice: clinical, parasitological and genetic aspects. Clinical Microbiology and Infection, 18(4), 338-344.
-
James, P. J., & Levot, G. W. (2008). Resistance to insect growth regulator insecticides in populations of sheep lice as assessed by a moulting disruption assay. Medical and Veterinary Entomology, 22(4), 326-330.
-
Lifschitz, A., Fiel, C., & Lanusse, C. (2021). Macrocyclic lactones and ectoparasites control in livestock: Efficacy, drug resistance and therapeutic challenges. Pharmacological Research, 174, 105872.
-
Beugnet, F., Halos, L., Larsen, D., & de Vos, C. (2014). Ectoparasites of dogs and cats. Veterinary Parasitology, 204(1-2), 9-23.
-
Colella, V., et al. (2020). Zoonotic parasites of dogs and cats in Indonesia: A systematic review and meta-analysis. One Health, 10, 100151.
-
Bouza-Rupelo, L., et al. (2024). Isoxazolines for treating canine and feline otodectic mange; feline demodicosis, lynxacariasis, lice infestation, and notoedric mange (scabies); demodicosis in hamsters; and sarcoptic and psoroptic manges in rabbits. Journal of the American Veterinary Medical Association, 1(aop), 1-10.
Recherches Connexes
website, homme, apparition, prise en charge, origine, âge, peut attraper des poux, fois